Les Convois pour la Liberté : Départ des américains pour Washington et retour sur le Convoi Canadien, qui a inspiré la planète ! - Éducation sans certificat

Les Convois pour la Liberté : Départ des américains pour Washington et retour sur le Convoi Canadien, qui a inspiré la planète !

La résis­tance cana­dienne donne de l’inspiration au monde entier et prend la forme d’un mou­ve­ment inter­na­tio­nal anti-res­tric­tions ! Les Américains s’organisent et pré­voient un Convoi de la Liberté pour le mois de mars et des par­ti­ci­pants aux convois fran­çais, embour­bés à Paris, se dirigent à Bruxelles pour sou­te­nir les Belges !

Le Convoi de la Liberté est un mou­ve­ment de pro­tes­ta­tion ori­gi­naire du Canada. Né à la suite d’une forte mobi­li­sa­tion de pro­tes­ta­tion contre l’obligation vac­ci­nale, il est rejoint par une mobi­li­sa­tion tra­vailleuse et popu­laire. La résis­tance, contre l’obligation vac­ci­nale impo­sée aux rou­tiers pour pas­ser la fron­tière amé­ri­caine, a été lar­ge­ment sou­te­nue par la population.

C’est ain­si que le 22 jan­vier 2022, des cen­taines de véhi­cules, prin­ci­pa­le­ment des camions poids lourd et des voi­tures uti­li­taires, ont for­mé un convoi à par­tir de plu­sieurs points et ont tra­ver­sé les pro­vinces cana­diennes avant de conver­ger vers Ottawa le 29 janvier.

Si le Convoi de la Liberté a fon­dé sa résis­tance contre l’obligation vac­ci­nale à la fron­tière amé­ri­caine, il a rapi­de­ment évo­lué. Aujourd’hui, il défend l’abolition des res­tric­tions sani­taires en géné­ral et a été une source d’inspiration pour les résistant‑es du monde entier !

En seule­ment un mois, ce ras­sem­ble­ment de véhi­cules en convois au Canada est deve­nu un mou­ve­ment de contes­ta­tion inter­na­tio­nale contre les res­tric­tions du COVID‑19.

Zoom et sui­vi des dif­fé­rents convois qui se sont en train de se for­mer.

Les convois de la liber­té : Recensement et suivi

Amérique du Nord

CANADA, Ottawa

Presque un mois de résistance !

Cela fait désor­mais trois semaines que les mani­fes­tants tiennent mal­gré les répres­sions. Chaque week-end, dans plu­sieurs villes cana­diennes, dont Ottawa, Toronto et Montréal, se sont tenus des défi­lés. Des pas­sages fron­ta­liers dans les pro­vinces du Manitoba et d’Alberta res­tent bloqués.

Le 22 jan­vier 2022, des cen­taines de véhi­cules, prin­ci­pa­le­ment des camions poids lourd et des voi­tures uti­li­taires, ont for­mé un convoi à par­tir de plu­sieurs points et ont tra­ver­sé les pro­vinces cana­diennes avant de conver­ger vers Ottawa le 29 janvier.

Le 28 jan­vier, le Premier ministre cana­dien, Justin Trudeau a révé­lé qu’il était en iso­le­ment durant 5 jours, parce qu’un de ses enfants avait été décla­ré posi­tif à la COVID-19. Il a ensuite indi­qué qu’il tra­vaille­rait à dis­tance, et qu’il par­ti­ci­pe­rait vir­tuel­le­ment à la séance de lun­di 31 jan­vier, qui signe la reprise des tra­vaux à la Chambre des com­munes, après une pause par­le­men­taire de dix semaines.

Le 6 février, des mani­fes­tants com­ment à occu­per le pont Ambassador, l’un des prin­ci­paux axes de cir­cu­la­tion entre le Canada et les États-Unis.

Le ven­dre­di 11 février, Justin Trudeau annonce, l’instauration de l’État d’urgence, qui implique pour les mani­fes­tants le risque d’écoperune amende pou­vant aller jus­qu’à 100 000 dol­lars cana­diens (92 450 francs) voire un an d’emprisonnement.

La loi sur les mesures d’urgence n’a été uti­li­sée qu’une seule fois en temps de paix, par le père de Justin Trudeau, lors de la crise d’oc­tobre 1970. À l’é­poque, elle s’ap­pe­lait « loi sur les mesures de guerre » et avait été invo­quée pour envoyer l’ar­mée au Québec. Par ailleurs, cette loi à été invo­quée pour prendre une série de mesures d’ur­gence après l’en­lè­ve­ment, par le Front de libé­ra­tion du Québec, d’un atta­ché com­mer­cial bri­tan­nique et d’un ministre qué­bé­cois, qui avait été retrou­vé décédé.

Geneviève Tellier, pro­fes­seure d’é­tudes poli­tiques à l’u­ni­ver­si­té d’Ottawa, alerte sur l’utilisation de cette loi car « avec cette loi, le gou­ver­ne­ment peut réqui­si­tion­ner des biens, des ser­vices, des per­sonnes. Le gou­ver­ne­ment peut dire aux gens où aller, où ne pas aller. Il y a vrai­ment peu de limites à ce que peut faire le gouvernement ».

Le dimanche 13 février, la police a fina­le­ment délo­gé les mani­fes­tants qui occu­paient depuis sept jours le pont Ambassador. Ils ont pro­cé­dé à 30 arres­ta­tions, ce qui n’a pas pour autant décou­ra­gé les résis­tant-e‑s à tra­vers tout le pays et notam­ment à Ottawa. La capi­tale est alors encore occu­pée par les mani­fes­tant-e‑s. Partir « n’est pas dans mes plans », expli­quait lun­di matin à l’AFP Phil Rioux, au volant de son camion. « C’est en main­te­nant la pres­sion qu’on a plus de chance d’ar­ri­ver à notre but », explique le Québécois de 29 ans.

Le blo­cus aura eu pour effet de démon­trer la force de la résis­tance popu­laire. Les auto­ri­tés cana­diennes et amé­ri­caines se sont appa­rem­ment réjouies de la fin du blo­cus, à cause des consé­quences finan­cières qu’il a engen­drées. Le Premier ministre de l’Ontario – pro­vince cana­dienne la plus peu­plée dans laquelle se trouvent les villes d’Ottawa et de Windsor – a annon­cé, lun­di 14 février, la levée pro­chaine de la qua­si-tota­li­té des mesures sani­taires, dont le pas­se­port vaccinal.

Ces quelques mil­liers de per­sonnes, qui ont démon­tré leur oppo­si­tion ferme face à des mesures liber­ti­cides, ont engen­dré une baisse des recettes finan­cières de deux États, qui repré­sentent à eux deux plus de 500 mil­lions d’individus. En effet, plus de 25 % des mar­chan­dises expor­tées entre les États-Unis et le Canada tran­sitent par ce pont. De plus, ce sont plus de 40 000 per­sonnes qui l’empruntent chaque jour, notam­ment des infir­mières cana­diennes tra­vaillant dans les hôpi­taux de Detroit. Mais encore, la fer­me­ture du pont a entraî­né des per­tur­ba­tions pour l’in­dus­trie auto­mo­bile des deux côtés de la frontière.

Les États-Unis étaient allés jusqu’à faire pres­sion sur le gou­ver­ne­ment cana­dien, il y a quelques jours, en deman­dant d’employer « les pou­voirs fédé­raux » pour mettre fin à un blo­cage ayant des « consé­quences sérieuses » sur l’é­co­no­mie américaine.

Après l’évacuation, une conseillère du pré­sident Joe Biden avait expri­mé la recon­nais­sance de Washington « pour les efforts réso­lus déployés par les forces de l’ordre [cana­diennes] le long de la fron­tière pour par­ve­nir à la levée com­plète des blocus ». 

Du côté cana­dien, le maire de Windsor, Drew Dilkens, s’est réjoui que la « crise éco­no­mique natio­nale au pont Ambassador [ait] pris fin aujourd’­hui », allu­sion au lourd coût finan­cier du blocus.Quant au ministre de la Protection civile, Bill Blair, lors d’une inter­view à la chaîne CBC, il s’é­tait mon­tré très cri­tique à l’é­gard de la police d’Ottawa. Il esti­mait « inex­pli­cable », que la police de la ville ne soit pas capable de réta­blir l’ordre. « La police doit faire son tra­vail » et « faire appli­quer la loi dans cette ville », martelait-il.

https://www.france24.com/fr/amériques/20220214-convoi-de-la-liberté-le-canada-menace-de-recourir-à-la-loi-sur-les-mesures-d-urgences

https://www.france24.com/fr/amériques/20220214-convoi-de-la-liberté-au-canada-le-pont-transfrontalier-rouvre-ottawa-toujours-bloquée

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/convoi-de-la-liberte/convoi-de-la-liberte-en-france-pourquoi-les-routiers-sont-ils-absents-du-mouvement_4957683.html

https://www.ledevoir.com/politique/canada/666417/justin-trudeau-est-en-isolement-parce-qu-un-de-ses-enfants-a-ete-declare-positif-a-la-covid-19

ETAS-UNIS, Washington

Un convoi par­tant de Fresno en Californie le 2 mars, emprun­tant l’au­to­route I‑10, et arri­vant le 6 mars à la capi­tale, est en cours de pla­ni­fi­ca­tion. Organisé par plu­sieurs orga­ni­sa­tions qui se sont mani­fes­tées, dont Kip Coltrin, qui a lan­cé les Forces spé­ciales cajun pen­dant les inon­da­tions d’août 2016 aux États-Unis. Ce grou­pe­ment d’an­ciens ambu­lan­cier-ère‑s, pom­pier-ère‑s, poli­cier-ère‑s et shé­rif-e‑s est connu en Louisiane et au Texas pour ses efforts de sauvetage.

Une autre orga­ni­sa­tion, le « convoi du peuple », pré­voit éga­le­ment de par­tir de Californie au cours de la pre­mière semaine de mars. Cet effort est sou­te­nu par Freedom Fighter Nation. Un troi­sième groupe, « Convoy 4 Freedom », annonce, lui, son propre convoi. Un groupe Facebook des­ti­né à orga­ni­ser la logis­tique et le sou­tien compte près de 25 000 membres.

Vendredi 11 février, l’at­ta­chée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a décla­ré que le minis­tère de la sécu­ri­té inté­rieure sur­veillait acti­ve­ment la pos­si­bi­li­té d’un convoi à des­ti­na­tion de Washington.

« Ils prennent toutes les mesures néces­saires pour s’as­su­rer que le convoi ne per­turbe pas le com­merce et les trans­ports légaux et n’in­ter­fère pas avec les opé­ra­tions du gou­ver­ne­ment fédé­ral et des forces de l’ordre », a décla­ré Mme Psaki.

RevendicationsPour les Forces spé­ciales cajun, les pro­tes­ta­tions concernent les res­tric­tions sani­taires de manière géné­rale, l’obligation de vac­cins trans­fron­ta­liers pour les camion­neurs et la hausse de l’inflation, en pas­sant par leur convic­tion qu’il y a eu des fraudes élec­to­rales qui ont coû­té la réélec­tion de Donald Trump.

https://www.theguardian.com/us-news/2022/feb/14/us-freedom-convoy-canada-covid-vaccine

https://www.kplctv.com/story/37065027/hometown-hero-kip-coltrin-and-the-cajun-special-forces/

https://en.wikipedia.org/wiki/Freedom_Convoy_2022

Il y’a 10 jours, les Américains étaient en plein pro­ces­sus pour mettre sur route leur convois.

Les voi­là désor­mais par­tis, le 23 février, depuis la ville d’Adelanto en Californie du Sud, pour un périple de 4’200km en direc­tion de Washington !

Côté gou­ver­ne­ment, c’est déploie­ment de grande enver­gure pour« pro­té­ger » la capi­tale, sans oublier que « l’assaut du capi­tole » est encore dans toutes les têtes. Ainsi, la sécu­ri­té à Washington a été aug­men­té, poids lourds, chasse-neige ou bennes à ordures étaient déjà posi­tion­nés pour bar­rer l’ac­cès à des sites sen­sibles. En plus de cela, le minis­tère de la Défense a autorisé :

  • Le déploie­ment jus­qu’au 7 mars de 700 gardes natio­naux, non armés. Ces mili­taires n’au­ront pas le pou­voir de pro­cé­der à des arres­ta­tions, mais pour­ront signa­ler tous les fau­teurs de troubles aux poli­ciers, pré­cise le Pentagone.

Tout ce que l’on espère pour ces cou­ra­geux-s-e‑s défen­deur-res­se‑s de la liber­té, c’est que l’on n’assistera pas un deuxième Ottawa avec une telle bru­ta­li­té poli­cière qu’elle a cau­sé la mort à une par­ti­ci­pante au Convoi.

Revendication :

Le réta­blis­se­ment de la Constitution, esti­mé bafouée par les mesures sanitaires.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1864497/californie-etats-unis-covid19-convoi

https://www.journaldemontreal.com/2022/02/23/californie–un-convoi-de-la-liberte-en-direction-de-washington

À suivre…

Comments are closed