Les statistiques sont formelles: les appels à l’aide en provenance de jeunes en détresse ont très fortement augmenté depuis la fin du semi-confinement, en Suisse. Cette semaine, Pro Juventute a annoncé que ce genre de consultations auprès de son numéro d’urgence a bondi de 40% par rapport à l’an passé. D’autres structures de soutien aux jeunes ont connu les mêmes tendances à la hausse. Si de nombreux adolescents ont gardé le meilleur de la pandémie, comme les abos Netflix ou la souplesse dans les devoirs à rendre, d’autres ont connu ou connaissent encore de vraies angoisses à la perspective de retrouver le monde réel. La situation préoccupe les professionnels, car les jeunes en détresse sont difficiles à atteindre. Des campagnes cantonales et de nouvelles plateformes internet ont été lancées récemment. Nos conseils pratiques pour venir en aide aux jeunes qui broient du noir.
]]>Ils critiquent l’absence de solutions gratuites pour permettre à chacun de suivre des cours et passer des examens en présentiel. Ils évoquent notamment les tests salivaires poolés, organisés dans d’autres universités romandes. Des tests qui permettraient aussi de donner aux institutions un moyen de mesurer le niveau de circulation du virus dans leurs murs.
Lire l’article de Frapp (19.11.2021)
Ci-dessous, l’article de La Liberté (23.11.2021) :




19 novembre 2021 – Le collectif ESC œuvre à l’abrogation du certificat Covid au sein de l’éducation. A cet effet, étudiants en HES et à l’Université de Fribourg, membres du collectif Education sans Certificat, ont déposé un recours auprès du Tribunal Fédéral contre l’Ordonnance du 14 septembre 2021 rendue par le Conseil d’Etat de Fribourg sur la restriction d’accès aux Hautes Ecoles aux personnes disposant d’un certificat covid-19.
Cette décision porte atteinte, à nos yeux, au droit supérieur notamment à divers droits fondamentaux protégés par certaines conventions internationales (art. 13 du Pacte international du 16 décembre 1966 relatif aux droits économiques, sociaux et culturels) et la Constitution fédérale.
Nous déplorons également qu’aucune solution gratuite de tests ne soit actuellement proposée aux étudiants de l’Université de Fribourg pour pouvoir assister aux cours et aux examens en présentiel. Cette absence d’alternative revient à imposer aux étudiants de l’Université de Fribourg sans certificat covid des choix médicaux par pression indirecte.
A la lumière de cette discrimination et suite au recours entamé dans le canton de Vaud, le Collectif a une nouvelle fois récolté les fonds nécessaires grâce à de nombreux donateurs lui permettant de poursuivre ses efforts juridiques sur le canton de Fribourg.
Le recours a donc été déposé le 14 octobre 2021 par Me Youri Widmer.
Le Conseil d’Etat de Fribourg devra se prononcer sur le fond de l’affaire d’ici au 20 décembre 2021. Présent à la manifestation de Fribourg le 6 novembre dernier, le Collectif y a dénoncé ouvertement la discrimination éhontée à laquelle les étudiants font face depuis maintenant deux mois. Dans cette lancée, nous continuerons à faire connaitre la cause des étudiantes et étudiants partout en Suisse romande pour un retrouver un accès digne et équitable à l’éducation pour tous.
« Nous sommes dans une dynamique favorable et motivante, par ailleurs la votation du 28
novembre est cruciale, elle reste à ce jour encore, l’ultime voie de recours facilitée pour préserver
l’éducation. Nous sommes déçus de constater que les partis politiques qui se sont annoncés en
faveur d’un oui abandonnent à leur sort la minorité étudiante discriminée, déjà délaissée par leurs
associations représentatives. » exprime Laetitia Hasni, secrétaire générale du collectif ESC.
Des étudiants francophones de Suisse, de France, de Belgique et du Québec témoigneront de leur expérience dans une émission radiophonique diffusée ce mercredi 17 novembre 2021 à 19 heures 30 sur les ondes de radiolibre.ch
Quels sont les restrictions dans chaque pays ? Quels sont les enjeux éthiques soulevés par celles-ci ? Comment affectent-elles leurs études ? Quelles solutions sont mises de l’avant pour contrer ces restrictions ?
Témoignages » Les cinémas, les musées ou encore l’intérieur des restaurants ? Autant de souvenirs depuis deux mois pour les personnes ne bénéficiant pas de pass sanitaire. Autrement dit, ce document s’obtenant après une vaccination complète, une guérison du Covid-19 ou un test négatif, et qui donne accès à tous ces lieux. La Liberté a interrogé des Fribourgeois de plusieurs générations au sujet de leur vie quotidienne dans ce contexte.
Premier constat : rares sont ceux qui se font tester pour aller au restaurant, par exemple, étant donné le prix des tests. Mais certains y consentent pour des départs en vacances. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi tant de lieux leur sont interdits alors que les personnes vaccinées y ont accès et peuvent potentiellement transmettre le Covid. Certains ressentent de fortes pressions de la part de leur entourage. Quant aux raisons pour lesquelles ces citoyens ne veulent pas se faire vacciner, elles sont multiples : ils considèrent qu’il y a un manque de recul, veulent protester contre le système du pass sanitaire ou attendent que des médicaments contre le Covid-19 soient développés. Si certains se disent en colère ou tristes, d’autres vivent la situation avec quiétude.
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Le week-end est un désert social : ceux qui sont vaccinés peuvent se réunir au restaurant ou dans les bars, les autres devraient encore débourser CH50 de plus pour y avoir accès, donc ils restent chez eux. Pour un jeune c’est catastrophique, les idées suicidaires sont là, mais les médias n’en parlent pas. Les copains vaccinés te mettent eux aussi la pression, puis te délaissent.
J’ai eu le Covid l’année passée, ce n’était pas une partie de plaisir, mais j’ai maintenant les anticorps qui devraient me protéger. Je refuse qu’on m’injecte un vaccin expérimental pour lequel chaque jour de nouveaux témoignages d’effets indésirables et de dangerosité apparaissent. Ce serait comme un viol. Les jeunes ne sont pas à risque, alors pourquoi vouloir les vacciner à tout prix ? Tout cela n’est que politique, rien à voir avec la santé. Le gouvernement organise des concerts pour encourager les jeunes à se faire vacciner, n’importe quoi ! il ferait mieux de rendre les tests gratuits pour les étudiants qui veulent aller aux cours.”
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Non seulement nous sommes discriminés alors que nous nous faisons dépister toutes les semaines pour étudier mais en plus le test proposé par l’université nous rend ridicule.
J’ai déjà mentionné les horaires mais nous devons cracher dans un tube, une dizaine de personnes dans l’infirmerie ou à côté de la cafétéria devant tout le monde. Les tests se font par 10, si une personne est positive nous devons payer de notre poche un test de dépistage antigénique ou PCR. Nous recevons l’attestation avant même que le dépistage ait eu lieu. Dans l’idée, il serait donc possible que je reçoive une attestation, que j’aille en cours puis que je sois appelé dans les heures qui suivent pour me dire que je fais partie d’un groupe de 10 personnes dont une personne est positive. De plus, les dépistages ne sont pas tous les jours de la semaine. Pour ma part je dois y aller le lundi (mon jour de congé) uniquement pour me faire dépister afin de pouvoir assister à mon cours le lendemain à 10H.
C’est ridicule comme démarche pour nous et pour l’université.
Dans le bâtiment dans lequel je suis maintenant que c’est l’hiver, il y a très peu de places où je peux m’asseoir pour manger, n’ayant pas accès aux cafétérias.
Enfin, je m’étais inscrit à un cours de sport lorsque l’effet suspensif a été annoncé, puis je me suis désinscrit lors qu’il a été levé, mais je ne peux pas être remboursé parce que je ne suis pas vacciné et que c’était soit disant à moi de savoir que l’effet suspensif n’allait pas durer. ”
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