« Tout a été fait pour qu’on ne puisse pas suivre en ligne, la première semaine je n’ai pu suivre que 3 cours sur une dizaine. les cours dans les salles à captation automatique sont impossibles à entendre, il est aussi impossible d’interagir avec les professeurs ou de poser nos questions. L’Unil est devenu un lieu anxiogène. Le premier jour où j’ai pu revenir grâce à un test, je me suis senti mal en voyant tous les grillages autour des cafétérias et le dispositif de Securitas trop conséquent.
De plus, lors du 1er cours en ligne, la professeure a explicitement dit » Fallait aller vous faire vacciner, ils le disent depuis des mois, vous aviez tout l’été pour le faire, vous n’avez aucune excuse pour ne pas venir en présentiel ». il s’agissait d’un cours où la présence est obligatoire, sans quoi impossible de travailler et où un étudiant en ligne demandait si il y avait dérogation étant donné qu’on était moins de 30 personnes dans la salle. Elle a également ajouté « c’est facile d’aller faire un test antigénique et gratuit, valable 48h » alors qu’à ce moment les pharmacies et hôpitaux étaient complètement saturés.
Lors d’un autre cours, le professeur a dit « Nous n’avons pas l’obligation légale de laisser le cours en ligne » puis il a ajouté dans un autre cours « pour ceux qui ne peuvent pas venir, un moment ils n’ont qu’à suivre les consignes de l’unil et aller se vacciner ».
Toutefois ils ont mis des tests PCR salivaire en place, c’est bien, mais cela ne donne pas l’accès aux caféterias donc impossible de réchauffer au micro-onde selon son bâtiment. Enfin, on nous donne l’attestation sans savoir s’il y a des personnes positives dans nos cours, autrement dit rien n’est fait pour garantir la santé des non-vaccinés. »
- Témoignage d’un.e étudiant.e à l’Université de Lausanne
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